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#679 Débat avec Alex Malpass

#679 Débat avec Alex Malpass Le 26 avril 2020 Bonjour Dr Craig, J'ai vraiment apprécié entendre vos échanges avec le Dr Malpass concernant le commencement de l'univers sur la chaîne YouTube Capturing Christianity. Je n'avais pas réalisé à quel point le sujet était si nuancé et je suis très enthousiaste à l'idée de me plonger davantage dans votre travail sur le sujet, ainsi que dans celui de personnes comme Pruss, Koons et Loke. Lorsque Malpass a présenté son objection concernant la symétrie des événements passés et futurs, vous avez mentionné que vous aviez une réponse en cinq points, mais vous n'aviez pas pu les passer tous en revue au cours de ce débat. Pourriez-vous partager et expliquer ces cinq points ? Vincenzo Canada RÉPONSE DU DR. CRAIG Alex lui-même m'a envoyé un message après notre échange pour me demander quelles étaient mes cinq réponses à "l'objection de symétrie", comme je l'appelle, contre l'argument de la finitude de la série d'événements passés. Vous avez raison de dire que la constellation de questions qui se posent à propos de cet argument est fascinante et intéressante aussi bien pour les non-théistes que les théistes ! En guise de critique, l'objection de symétrie affirme que si l'argument contre un nombre infini d'événements passés est valable, il devrait en être de même pour un argument contre un nombre infini d'événements futurs. L'ironie de cette objection est que je suis tout à fait d'accord avec le fait que la série d'événements futurs ne peut être infini en acte, pas plus que la série d'événements passés ne peut être infini en acte ! Donc, en ce sens, je suis d'accord avec l'objection de symétrie. Mais je prétends qu'il ne découle pas de la finitude de la série d'événements futurs que la série d'événements futurs doit prendre fin. La série d'événements futurs peut être finie mais sans fin. Dans ce cas, la série est infinie en puissance. Ce point de vue est tellement répandu et communément accepté dans l'histoire de la philosophie et de la science que les opposants ont une charge de preuve considérable à supporter s'ils veulent montrer que ce point de vue est intenable. Sont-ils capable de porter le fardeau de la preuve ? Je ne le pense pas, pour cinq raisons. 1. L'objection est soit ad hominem , soit une pétition de principe. Comme Alex l'a reconnu, l'objection tend à être ad hominem, non pas dans le sens offensant, mais dans le sens où elle n'a de force que contre des personnes particulières, par exemple, celles qui croient en l'immortalité personnelle ou, dans le cas de la formulation de l'argument par Andrew Loke (voir (4) ci-dessous), contre les théistes. Si l'on essaie d'éviter cette caractéristique ad hominem en prétendant qu'il est clair que la série d'événements futurs peut être infinie, on semble avoir soulevé la question. Car l'objection ne fait rien pour exposer une faille dans le raisonnement appuyant un commencement de la série d'événements passés. Elle permet d'affirmer qu'il existe un argument solide contre l'infinitude du passé qui s'applique également à l'infinitude du futur. Sans réfuter cet argument, elle suppose simplement qu'un avenir infini est possible, ce qui...

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