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Tous les articles, Relations compliquées·5 juin 2019
Conflits et confessions
Je venais de franchir la porte après un déjeuner de deux heures et demie avec ma mère et ma sœur, et j'avais le cœur rempli de joie. Nous avions eu une conversation si profonde que nous avions perdu la notion du temps. C'était l'une de ces visites qui ne se terminent que parce que je devais aller chercher mes enfants, et non parce que je voulais partir.
Alors que je me tenais dans la cuisine, le nom de ma mère est apparu sur mon téléphone. Cela ne faisait qu'une heure que je l'avais vue, je me suis donc demandé ce qu'elle pouvait bien vouloir. J'ai décroché et j'ai dit : « Allô ? » Sa voix s'est brisée et elle a dit : « Shan ? Je dois te présenter mes excuses. »
J'ai été complètement prise au dépourvu. En ce qui me concernait, elle n'avait aucune raison de s'excuser.
Il faut que vous compreniez quelque chose à propos de ma mère. C'est elle qui nous a inculqué, à mes frères et sœurs et moi, l'amour de Dieu et de Sa Parole. Je l'admire, je la respecte et je l'aime profondément. Aucune famille n'est parfaite, et nous avons eu notre lot de conflits mère-fille pendant mon enfance, mais cela m'a prise par surprise.
« D'accord ? » ai-je répondu, ne sachant pas trop ce qui allait suivre.
Elle a commencé : « Ces dernières semaines, j'ai fait des suppositions à ton sujet. Après avoir passé du temps avec toi aujourd'hui, je me rends compte que j'avais tort. Je suis désolée. »
Au lieu d'être blessée ou offensée, mon cœur s'est attendri. Sa confession et ses excuses ont eu une importance capitale pour moi. Nous avons poursuivi la conversation et dissipé tout malentendu. Lorsque j'ai raccroché, je l'aimais encore plus qu'avant.
Ne prenez pas le pardon pour acquis
Ces mots — « Je suis désolée » — sont puissants. Ils ne sont pas faciles à prononcer, mais ils ont le pouvoir de guérir. Ils peuvent sembler simples, mais ils sont souvent négligés.
Ce moment avec ma mère m'a appris une leçon précieuse. Elle n'avait pas besoin de me dire qu'elle avait ruminé quelque chose. Après notre déjeuner, elle aurait pu simplement laisser tomber. Je ne l'aurais jamais su. Mais elle n'a pas pris le pardon pour acquis, et si elle l'avait fait, elle aurait renoncé à la vérité biblique.
Jacques 5:16 dit : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité ». Il est plus facile de se confesser à Dieu qu'à quelqu'un d'autre, surtout lorsque cette confession implique d'admettre que vous vous êtes trompé à son sujet. Mais la confession apporte la guérison, non seulement pour la personne qui se confesse, mais aussi pour la relation.
Même si je n'étais pas consciente des suppositions de ma mère, elle le savait, et cela nuisait à notre relation. Son honnêteté a renforcé notre lien. Dieu nous appelle à vivre dans de bonnes relations les uns avec les autres, et il nous montre comment.
Le conflit n'est pas l'ennemi
Ésaïe 1 :18 dit : « Venez et plaidons ! » ou, dans certaines traductions, « Réglons cette affaire ». Dieu nous invite à discuter avec lui. Si le Créateur de l'univers est disposé à raisonner avec nous, à combien plus forte raison devrions-nous être disposés à raisonner avec les autres ?
Je vais être honnête : je déteste les conflits. Ils me nouent l'estomac. Ma réaction instinctive est de courir chez moi, de fermer les volets et de faire comme si tout allait s'arranger. Mais ce n'est pas ce que Dieu nous demande de faire.
Les conflits sont désagréables, certes. Mais ils sont aussi l'occasion de renforcer nos relations. C'est ma mère qui me l'a appris. Sa volonté d'appeler et de dire « je suis désolée » m'a changée.
Dieu se soucie des relations
Jésus l'a souligné dans Matthieu 5 :23-24 : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande ».
Pendant des années, j'ai pensé que si quelqu'un avait un problème avec moi, c'était son problème. Mais ce verset nous dit que si nous pensons que quelqu'un est en colère contre nous, c'est à nous d'initier la réconciliation.
Car pour Dieu, il ne s'agit pas seulement de nous. Il s'agit des relations. Et les relations sont très importantes pour lui.
Le pouvoir guérisseur de la confession
Les excuses de ma mère m'ont rappelé à quoi ressemble l'amour. De tous les conflits que j'ai connus dans ma vie, elle est la seule à m'avoir appelé, à s'être confessée et à avoir prononcé ces deux petits mots. Et ces mots m'ont fait me sentir vue, appréciée et aimée.
Mon attitude envers les conflits est en train de changer. Je ne les aime toujours pas, mais je ne les considère plus comme quelque chose à éviter à tout prix. Désormais, je les considère comme une porte vers la guérison et une connexion plus profonde. Le pardon ne doit jamais être pris à la légère, ni ignoré.
Conclusion
Je vous encourage à garder « je suis désolé » dans votre vocabulaire. Ne le dites pas à la légère, mais dites-le quand c'est nécessaire. Acceptez-le quand quelqu'un vous le dit. C'est une phrase simple, mais elle a le pouvoir de transformer les relations.
Un conflit n'est pas une fin en soi. Il peut être le début de quelque chose de plus fort. Ne le fuyez pas. Affrontez-le avec honnêteté, humilité et le désir d'aimer sincèrement.
Car parfois, la chose la plus puissante que vous puissiez dire est « Je suis désolé ».
Et parfois, la chose la plus apaisante que vous puissiez entendre est « Je te pardonne ».
Laissez ces deux petites phrases façonner vos relations pour le mieux.
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Publié par : admin · Dans : Tous les articles, Relations compliquées