La science et l’objectivité : Ce que les scientifiques révèlent
On ne peut pas mettre l’honnêteté dans une éprouvette.
La “science” ne fait pas de proclamations ; ce sont les scientifiques qui en font.
Scandale du réchauffement climatique : Intégrité scientifique mise à l’épreuve
Voici quelques-unes des révélations éclairantes issues du scandale des courriels sur le réchauffement climatique.
Est-il vrai que la science n’est pas objective ? Non, à moins que les scientifiques ne le soient, ce qui est souvent loin d’être le cas. Je ne mets pas en cause l’intégrité de tous les scientifiques, mais il est indéniable que certains ne sont pas toujours honnêtes. Ils peuvent mentir pour garder leur emploi, obtenir des financements, ou défendre leurs opinions politiques. Parfois, ce n’est pas de la malhonnêteté délibérée, mais des erreurs de jugement dues à une tendance à ne chercher que ce qu’ils souhaitent trouver.
Les mesures de conduite parmi les scientifiques sont plus fréquents qu’on ne le pense. Une étude de l’université du Minnesota a révélé que 33 % des scientifiques ont admis avoir commis une forme d’inconduite en recherche, dont plus de 20 % des chercheurs au milieu de la carrière ont admis avoir “modifié la conception, la méthodologie ou les résultats d’une étude sous la pression d’une source de financement”. Imaginez combien d’autres ont pu faire de même sans l’admettre ! (C’est ce que les chercheurs concluent).
Les mensonges et les tromperies semblent certaines dans le scandale du “Climategate”. Les courriels dévoilés révèlent des pratiques de sélection biaisée des données, de manipulation, de travail en coulisses pour censurer les opinions divergentes et de remise en question des mesures qui ne concordent pas avec leurs conclusions préétablies. Matt Drudge a qualifié cela de “plus grand scandale de la science moderne”.
Philosophie et science : La base des controverses scientifiques
En réalité, il y a un autre grand scandale scientifique, moins visible mais tout aussi significatif. Dans ce cas, les déformations ne sont pas des mensonges directs, mais des conclusions scientifiques intégrées de manière subtile sous des présupposés philosophiques. Cela concerne la controverse sur l’origine de la vie et les nouvelles formes de vie. La vie provient-elle de forces naturelles agissant sur des produits chimiques non vivants ou est-elle le résultat d’une activité intelligente ? Les nouvelles formes de vie sont-elles évolué à partir de formes plus simples grâce à des forces naturelles, ou une intelligence était-elle nécessaire ?
Le Dr Stephen Meyer a écrit un remarquable best-seller sur ces questions, intitulé *Signature dans la cellule*. Avec un doctorat en philosophie des sciences de l’université de Cambridge, le Dr Meyer est au sommet de la hiérarchie scientifique. Lors de notre entretien radiophonique du 8 août 2009, il m’a expliqué qu’il travaillait sur son ouvrage de plus de 600 pages – riche en détails techniques – depuis plus d’une décennie.
Origine de la vie : Causes intelligentes vs. causes naturelles
Qu’est-ce qui rend une personne avec un doctorat en “philosophie des sciences” qualifiée pour écrire sur l’origine de la vie ou la macroévolution ? Tout. Ce que certains scientifiques, et beaucoup de personnes dans le grand public, ne comprennent pas, c’est que la science repose sur des bases philosophiques. Toutes les données doivent être interprétées. Une grande partie du débat entre les partisans de l’Intelligent Design (comme le Dr Meyer) et les darwinistes (comme le professeur Richard Dawkins d’Oxford) ne concerne pas seulement les preuves – chacun examine les mêmes données. C’est un débat philosophique. Il s’agit des causes possibles que nous considérons avant même d’examiner les preuves.
Les scientifiques cherchent des causes, et logiquement, il n’y a que deux types de causes possibles : les causes intelligentes et les causes non intelligentes (naturelles). Une cause naturelle peut expliquer un phénomène géologique comme le Grand Canyon, mais seule une cause intelligente peut expliquer un phénomène géologique comme les visages des présidents sur le Mont Rushmore. De même, les lois naturelles peuvent expliquer pourquoi l’encre adhère au papier dans le livre du Dr Meyer, mais seule une cause intelligente peut expliquer les informations contenues dans ce livre (c’est-à-dire le Dr Meyer lui-même !).
Complexité de la vie : Pourquoi l’intelligence est nécessaire
Comment cela s’applique-t-il à la question de l’origine de la vie ? Longtemps après Darwin, nous avons découvert que la vie unicellulaire “simple” contient d’énormes volumes d’informations ADN, appelées complexité spécifiée – en termes simples, un programme informatique complexe ou un message très long. Richard Dawkins admet que le contenu informationnel de “l’amibe injustement appelée ‘primitive'” remplirait 1 000 volumes d’une encyclopédie !
Quelle est la cause de cela ? C’est là que la philosophie intervient. Le Dr Meyer est ouvert à deux types de causes. Ce n’est pas le cas de Richard Dawkins. Le livre du Dr Meyer explique pourquoi les forces naturelles semblent incapables d’accomplir ce travail ; seule l’intelligence peut le faire. Cependant, Dawkins et ses collègues darwinistes excluent philosophiquement les causes intelligentes avant même d’examiner les preuves. Ainsi, peu importe à quel point les preuves peuvent indiquer une intelligence (comme c’est le cas pour un long message), ils concluront toujours qu’il doit y avoir une cause naturelle. En d’autres termes, leur conclusion est le résultat de leurs présupposés philosophiques.
Conclusions darwinistes : Préjugés philosophiques en jeu
Bien que Dawkins n’ait pas d’explication naturelle viable pour la vie ou le message qu’elle contient, il affirme savoir que l’intelligence ne peut pas en être la cause. Ce présupposé philosophique conduit à une conclusion incroyable : Croire que 1 000 volumes d’encyclopédies proviennent de forces naturelles aveugles est comme croire que la Bibliothèque du Congrès est le résultat d’une explosion dans une imprimerie. Je n’ai pas assez de foi pour croire cela.
Certains pourraient rétorquer que c’est un argument de type “Dieu des lacunes” ! Non, ce n’est pas le cas. Nous ne manquons pas seulement d’une explication naturelle pour la vie “simple” – 1 000 encyclopédies d’informations sont des preuves empiriques positives et vérifiables d’une cause intelligente. Prenons l’exemple du livre *The God Delusion* de Richard Dawkins. Ce n’est pas seulement le fait qu’il n’existe pas d’explication naturelle pour ce livre (nous savons bien que les lois de l’encre et du papier ne peuvent pas écrire un livre). C’est aussi le fait que nous savons que les messages proviennent uniquement d’un esprit. Nous supposons donc à juste titre un auteur intelligent, et non un processus naturel aveugle.
L’importance de la philosophie dans la science moderne
Pourquoi Dawkins et les autres darwinistes ont-ils tant de mal à le voir ? Peut-être refusent-ils de le voir. Peut-être, comme les “scientifiques” du réchauffement climatique, ont-ils leurs propres raisons politiques ou morales de nier l’évidence. Ou peut-être n’ont-ils jamais compris que la science ne peut être faite sans philosophie. Comme l’a dit Einstein, “l’homme de science est un piètre philosophe”. Et les mauvais philosophes des sciences peuvent souvent parvenir à de fausses conclusions scientifiques. En effet, la science ne parle pas ; ce sont les scientifiques qui le font.